Les techniques du Sơn Long Quyền Thuật sont multiples, toutes les parties solides du corps sont sollicitées soit pour la défense, les blocages, les parades, soit pour l’attaque, les frappes et les saisies.
L’éthique du SLQT est de n’utiliser le Võ que dans un but purement défensif et uniquement en cas d’absolue nécessité. Le maître Mộc insistait longuement sur ce point. Un disciple du SLQT ne doit jamais utiliser son art pour de mauvaises actions et il ne doit en aucun cas provoquer un combat ni s’acharner sur un adversaire plus faible. Le maître disait qu’il fallait simplement « défendre sa frontière »
Il avait reçu un enseignement traditionnel « classique » et, lorsqu’il quitta le Vietnam, il n’eut de cesse d’observer et de se confronter aux pratiquants et aux disciplines martiales issues d’autres cultures que la sienne. Ces échanges ont très vraisemblablement eu un impact sur sa méthode de travail et sa pédagogie d’enseignement.
Il affronta par exemple un disciple de maître Kawaishi, un pratiquant de judo, en combat libre et parvint très difficilement à le vaincre en le frappant à la main et en la brisant avec la technique de la foudre qui tombe du ciel contraignant ainsi le Japonais à abandonner. A l’issue du combat, le maître resta immobile et attendit que son adversaire quittât les lieux avant de se déplacer en boitant car le Japonais lui avait placé une redoutable clé de jambe. Convaincu par la grande efficacité des arts martiaux du Japon, il étudia tout leur programme et en particulier les clés et les étranglements.
Il appréciait également le fait que les écoles japonaises montraient une grande rigueur et une discipline stricte leur permettant d’enseigner à de nombreux élèves en même temps. Cependant, il prônait l’auto-discipline en expliquant que chacun savait pourquoi il venait s’entraîner et qu’il n’y avait pas besoin de hurler sur les élèves ou de les punir pour qu’ils travaillent correctement.